Tenir bon
Rarement mon séjour parisien aura été aussi intense. Dès mon arrivée à Paris, lors de la rentrée parlementaire et de l’installation du gouvernement, j’ai multiplié les rendez-vous afin d’expliquer et réexpliquer l’urgence absolue de la situation calédonienne. C’est dire si ma déception et ma colère ont été grandes lors de la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre : pas un mot de soutien aux Calédoniens qui souffrent, pas un chiffre annoncé sur l’aide économique massive et rapide attendue. J’ai donc interpellé Michel Barnier lors de la séance de questions au gouvernement et lui ai dit l’humiliation ressentie chez nous. Le Premier Ministre a rectifié le tir au Sénat quelques heures après. Mais il va falloir faire plus pour me convaincre totalement. Je resterai vigilant, très vigilant et continuerai à agir en mon âme et conscience pour sortir la Calédonie du chaos économique et social dans lesquels l’ont plongée les émeutes du 13 mai.