Se battre pour le projet de loi de finances à Paris
Dès mon retour dans l’hexagone, j’ai participé avec mes collègues de l’Assemblée Nationale à l’examen du Projet de Loi de Finances (PLF) du gouvernement. Le PLF est crucial, car c’est lui qui fixe l’ensemble des budgets de l’État pour l’année à venir. Il est donc déterminant de faire valoir les intérêts des Calédoniens, plus que jamais en cette période où seule la solidarité nationale peut nous sauver.
Pour l’instant, seule la partie recette a été examinée, la partie dépense étant étudiée dans un second temps. Si c’est bien ce second volet qui sera le plus critique, il ne faut pas négliger les ajustements qui sont possibles dès à présent.
Ainsi, j’ai déposé plusieurs amendements qui ont été adoptés :
- Augmentation du taux de réduction d’impôt de 30% à 50% pour les investissements réalisés via les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) en Nouvelle-Calédonie.
- Extension du dispositif d’aide fiscale à la réhabilitation ou la reconversion des immeubles détruits à partir du 13 mai 2024, pour les exploiter dans le cadre d’une activité commerciale éligible.
- Intégration de la Nouvelle-Calédonie dans la liste des territoires éligibles aux taux de réduction d’impôt majoré à 45,9%
Ces amendements contribueront à inciter les investisseurs à s’établir ou se maintenir sur notre territoire, étape indispensable à une reprise économique.
Je regrette qu’en l’absence de mon homologue, j’ai été le seul député Calédonien dans l’hémicycle à défendre ces amendements pour la Nouvelle-Calédonie.