Nos fondamentaux
Le schéma institutionnel que nous portons repose sur des fondamentaux, dont nous ne nous écarterons pas. Ces fondamentaux traduisent de manière forte la volonté du maintien dans la France que les Calédoniens ont exprimé majoritairement à trois reprises. Notre schéma prévoit tout d’abord l’inscription dans la Constitution française du statut définitif de la Nouvelle-Calédonie. Il est temps en effet de sortir du provisoire dans lequel nous étions enfermés. Notre schéma acte également la fin du gel du corps électoral, système discriminatoire que nous subissons maintenant depuis trop longtemps. Notre volonté est de permettre au plus grand nombre de participer aux scrutins provinciaux et aux éventuelles consultations statutaires.
Enfin, nous avons arrêté la fin du transfert des compétences et même la possibilité de rétrocéder certaines de ces compétences à l’État. C’est l’impossibilité qu’a la Nouvelle-Calédonie d’exercer et de financer certaines des compétences qui lui ont été imprudemment transféré qui nous a conduit à adopter cette position. Et par ailleurs, le schéma initie une refonte de la clé de répartition tout en maintenant le rééquilibrage, et la fin du déséquilibre de la représentation dans les institutions politiques au détriment des habitants de la province Sud.