Le saccage de Doniambo n’est pas acceptable
Un rapport alarmant de l’Inspection générale des finances a frappé notre conscience, actant la faillite imminente de notre industrie du nickel. Cette annonce, choquante et troublante en soi, a été suivie par un acte tout aussi déconcertant : avec une inconscience totale et un mépris profond pour les enjeux économiques et sociaux, des manifestants liés à la SONAREP ont saccagé l’usine de Doniambo. Un acte qui, loin de rassurer les investisseurs potentiels, soulève des questions profondes et urgentes sur la direction que prend notre industrie. Je suis consterné et indigné face à ces débordements. Comment peut-on espérer convaincre les grands groupes d’investir dans notre secteur et de sauver les emplois essentiels quand ils sont témoins de telles actions destructrices?
C’est l’avenir du Nickel, de nombreux salariés et de leurs familles qui est en jeu. La stabilité de notre économie et notre réputation sur la scène internationale sont menacées. Il est inadmissible que des décisions aussi graves et irréfléchies soient prises sans considération pour ceux qu’elles affectent le plus. Je tiens à exprimer tout mon soutien aux salariés de Doniambo, qui sont les victimes inacceptables de cette situation. Je les assure que je continuerai à lutter pour la défense de leur emploi et de notre industrie, un pilier essentiel de notre économie.
Et je tiens également à apporter mon soutien aux habitants de Poum, qui méritent mieux que l’image désastreuse que renvoient ces fauteurs de troubles.