La réforme de la constitution et les discussions sur l’avenir institutionnel sont en marche
Le 29 janvier, le Conseil des ministres a examiné deux projets de loi concernant la Nouvelle-Calédonie. L’un constitutionnel concerne un dégel du corps électoral pour les élections provinciales, fixé à une période glissante de 10 ans. L’autre organique, et de conséquence, porte sur le report des élections provinciales au plus tard au 15 décembre 2024. Cette mise sur orbite du dégel du corps électoral est l’engagement tenu de Gérald Darmanin et du Président de la République dans la continuité des trois référendums. Cela témoigne de la volonté de l’État de prendre en compte les résultats des trois référendums qui ont assis la Nouvelle-Calédonie dans la République française. Un accord reste toujours possible, et les discussions se poursuivent entre loyalistes et indépendantistes cependant il est désormais clairement établi que l’État suit son propre calendrier pour la Nouvelle-Calédonie et c’est une excellente chose. Le calendrier à venir semble tourner autour d’un examen du report des élections fin mars et un examen du dégel du corps électoral fin avril. Le Congrès de Versailles devra donc entériner le dégel du corps électoral calédonien avant l’été métropolitain. Avec mes collègues parlementaires calédoniens, mais aussi métropolitains, nous serons attentifs à ce que la volonté des calédoniens exprimée lors des trois référendums soit respectée.