Les responsables politiques calédoniens à Paris
Alors que Manuel Valls a annoncé vouloir convoquer les responsables politiques calédoniens dès la semaine prochaine afin d’aboutir à un accord, le camp des non indépendantistes n’a jamais été aussi uni. Nous considérons qu’il faut prendre acte que l’Accord de Nouméa n’a pas fonctionné, qu’il a complexifié notre administration, a mis la Nouvelle-Calédonie en faillite, et n’a même pas su maintenir une paix durable.
C’est pourquoi il nous faut revenir à des bases solides, qui elles ont fonctionné et ramené la paix une première fois : l’Accord de Matignon. Voici la vision sur laquelle nous sommes tous en phase.
De leur côté, les indépendantistes avancent en rangs plus dispersés que jamais. D’un côté, les modérés, incarnés par l’UNI avec le Palika de Paul Néaoutyine et de Louis Mapou ainsi que l’UPM de Victor Tutugoro. Ils ont conscience que notre pays est au bord du précipice, et que seul un accord de paix pourra nous permettre de reconstruire ce que d’autres ont détruits.
Enfin, il y a les plus radicaux, les “vindicatifs” comme l’UNI les appelle : l’UC et sa création, la CCAT, soutenus par un ensemble de partis plus ou moins représentatifs mais qui ont tous en commun de porter un message de haine et de rejet. Ils exigent à présent de ne discuter qu’à la seule condition que Christian Téin, celui à qui la justice reproche d’avoir mis à feu et à sang la Nouvelle-Calédonie en mai dernier, participe aux discussions.
Autant vous dire que ce n’est pas envisageable.
La semaine prochaine, l’ensemble de la classe politique calédonienne a l’opportunité d’œuvrer une fois pour toute dans l’intérêt des Calédoniens.
Vous pouvez compter sur moi.