La démarche des Loyalistes s’inscrit dans une volonté de répondre à l’espérance que les Calédoniens portent en nous d’union face aux indépendantistes.
Nous, les Loyalistes, avons fait nôtre ce que proclamait Jacques Lafleur dès 1977 : Si nous savons nous rassembler sur l’essentiel, et oublier, les vaines querelles du passé. Si nous savons donner le pas aux forces qui nous unissent sur celles qui nous divisent. Si nous savons préférer à la lutte contre des hommes le combat pour des idées. Si nous affirmons la personnalité de notre société dans l’union et la compréhension entre toutes les ethnies. Nous relèverons ensemble le défi Calédonien. »
Le schéma institutionnel des Loyalistes propose de faire de la Nouvelle-Calédonie “un pays intégré“. Certains non-indépendantistes réfractaires à l’utilisation du terme « pays » ont lancé le débat sur cette appellation. Elle répond à la problématique que nous rencontrons depuis des lustres de sortir la Nouvelle-Calédonie de la liste des pays à décoloniser.
Pour cela, l’ONU pose trois critères : soit devenir indépendant et nous y avons dit non à trois reprises, soit devenir un état-associé,mais c’est l’équivalent de l’indépendance, soit enfin être un pays intégré.
Cela permet tout à la fois à la Nouvelle-Calédonie de conserver son identité propre au sein de la République française et de répondre aux problématiques de l’ONU.
Le schéma institutionnel commun pour le futur statut institutionnel de la Nouvelle-Calédonie est désormais posé sur la table. Les Loyalistes ont mis en place des groupes de travail chargés d’alimenter, d’amodier, de compléter ce schéma, dans l’attente d’une union plus large avec le Rassemblement et Calédonie Ensemble.
L’objectif, rappelons-le, étant bien de présenter un front non-indépendantiste large et uni dans les discussions sur l’avenir face aux indépendantistes. Et cette union large est possible puisque si des divergences demeurent encore entre nous, nous avons tous à cœur de porter la parole de tous les Calédoniens qui, par trois fois, ont dit non à l’indépendance.
Avec plusieurs centaines de personnes j’ai participé à la marche de solidarité avec Marion Tourte, cette habitante de Koumac violemment agressée par des voyous. Nous étions plus de 700 réunis pour réclamer une justice ferme contre ces délinquants. Je me félicite que le nouveau Haut-Commissaire, Louis Le Franc, dans ses différentes prises de parole, ait confirmé sa volonté d’une lutte plus efficace encore contre ces faits de délinquance. Je souhaite également exprimer mon soutien aux gérants et employés des deux commerces de Dumbéa et du vallon d’Or qui ont fait l’objet d’attaques en règles de la part de bandes, dont les membres devraient se retrouver bientôt sous les verrous.
Cet après-midi, je tenais avec Philippe Guillemard – Député et au nom des députés de la majorité présidentielle, une conférence de presse suite à l’annonce du gouvernement de suspendre l’examen du texte sur l’accord portant révision de l’accord général de coopération entre les États membres de la Commission de l’océan Indien.
Ce retrait a été effectué sous l’impulsion des députés et notamment ceux de la majorité présidentielle. Cet accord, malgré des avancées notables, semblait être la confirmation d’une mise à l’écart de Mayotte de la COI dont la France est pourtant la principale contributrice financière. Ce sujet peut sembler très lointain des préoccupations de la Calédonie, mais il fait écho à la situation que nous vivons.
Nous avons içi le peuple Mahorais qui a voté pour sa départementalisation au sein de la République et qui malgré tout se retrouve mis de côté afin de ne pas froisser son voisin comorien, devenu lui indépendant.
Nous devons être fidèles à nos compatriotes français, à ceux qui ont choisi la France.
En tant que député français, en tant que représentant de la Nation, en tant que citoyen de la République française, je ferai toujours le choix d’un territoire qui a choisi la France plutôt qu’un territoire qui l’a quitté.
L’inauguration de la statue “Harii” (qui signifie “Nous”) sur le rond point nord de La Foa.
Cette inauguration a eu lieu en présence entre autres, de Florenec Rolland, maire de La Foa, des coutumiers et des élèves de la classe d’art du collège d’Etat (Collège Théodore Kawa Braino). La commande passée consistait à symboliser le vivre ensemble au travers de la poignée de main entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou. Les artistes de la commune sous la direction de messieurs Poiwi et Tardy ont alors décidé d’une version moderne et stylisée de cette poignée de mains. Ainsi, après deux années de travail, une sculpture monumentale de 3 mètres de haut représentant deux courants, en pierre et bois, est aujourd’hui bien visible pour tous ceux qui traversent le village. Le début d’une longue série d’œuvres d’art à La Foa ?
La campagne d’inscription du Service National Universel (SNU) est lancée en Nouvelle-Calédonie.
Ce dispositif créé par Emmanuel Macron offre à nos jeunes un cadre dans lequel l’exercice de la citoyenneté devient concret.
Ainsi un programme est ouvert dès les vacances d’octobre à 300 jeunes Calédoniens de 15 ans. Deux centres accueilleront 300 jeunes à La Foa et à Dumbéa. Le SNU offre ainsi une opportunité unique pour les jeunes Calédoniens de participer activement à la vie civique et de développer un sentiment d’appartenance à la communauté nationale. A l’heure où le président Macron propose la création d’un Code de la Citoyenneté calédonienne, ce dispositif prend tout son sens. L’objectif est d’ailleurs que dès l’an prochain, les jeunes Calédoniens puissent partir en métropole durant ce séjour de cohésion et qu’à l’inverse de jeunes métropolitains puissent venir sur le territoire. L’extension de ce dispositif que j’ai sollicité à l’Assemblée nationale, dès le début de mon mandat, a été rendue possible grâce au soutien de madame la ministre Sarah El
Haïry et de madame Sonia Backes, présidente de la province Sud. J’invite les jeunes Calédoniens à s’inscrire dès maintenant au SNU et à prendre part à ce grand projet.
En Nouvelle-Calédonie, on recense seize bateaux de pêche hauturière, c’est notoirement insuffisant. C’est pourquoi depuis longtemps et avec force, je soutiens ce secteur économique, vecteur de sécurité alimentaire, en particulier grâce à la défiscalisation.
Nos professionnels pratiquent une pêche durable à la palangre horizontale qui nous permet de satisfaire notre consommation de thon. Le produit de la pêche est traité selon la méthode ancestrale japonaise Ikejime qui permet de conserver la fraîcheur du poisson.
Mais nous pourrions profiter davantage de cette production, par exemple en servant à nos enfants dans nos cantines ces poissons de qualité. C’est dans le cadre de sa mission sur la souveraineté alimentaire dans les Outremers que j’ai pu emmener Marc le Fur, député de Bretagne visiter la pêcherie Pescana à Nouville.
120 millions cfp : c’est le budget alloué par l’État au Pass-culture en Nouvelle-Calédonie. En effet, lors de la discussion budgétaire à l’Assemblée, Philippe Dunoyer et moi-même avons obtenu de l’État l’extension de ce dispositif à la Nouvelle-Calédonie, comblant ainsi un vide. Le pass-culture, dont le succès en métropole n’est plus à démontrer, va permettre aux jeunes calédoniens de bénéficier de gratuité ou de tarifs préférentiels pour accéder aux lieux de culture.