
Les traditions sont faites pour être respectées. En ce début d’année, je suis donc allé souhaiter la bonne année à nos anciens et c’est toujours un grand plaisir pour moi de discuter avec ceux qui sont la mémoire de notre pays.
Le dossier du centre pénitentiaire de Nouvelle-Calédonie me tient particulièrement à cœur et à ce titre, j’ai visité le Camp Est. Je me suis entretenu avec les personnels et constaté de visu l’état de la prison et les conditions de détention.
Cette visite renforce ma détermination à obtenir du ministère de la Justice que des crédits soient débloqués afin de construire un nouveau centre pénitentiaire. Il y a urgence à agir, et n’allons pas croire que l’ouverture prochaine du centre de Koné va améliorer la situation.
Je pense même qu’en terme de sécurité, c’est une erreur fondamentale.
La France a mis 6 milliards de francs dans cette prison de 110 places, mais le Camp Est de 400 places accueille 650 détenus et il y a dehors 200 personnes qui attendent l’exécution de leurs peines. On a mis 6 milliards dans une prison de 110 places à Koné, mais ce n’est pas de cela dont nous avons besoin, c’est d’une plus grande prison dans le grand Nouméa.
« Daniel Goa commence un petit peu à fatiguer. Il pourra répéter qu’il veut la pleine souveraineté, l’émancipation, l’indépendance, ça ne marchera pas. Ça ne marchera pas parce qu’on a gagné 3 fois pour que la Nouvelle-Calédonie reste française. Nous voulons bien discuter avec les indépendantistes, trouver un nouveau statut et des équilibres, mais tout ça au sein de la République.
Donc Daniel Goa, il peut le chanter autant qu’il veut, mais un mensonge répété mille fois n’en fait pas une vérité. »
Rencontre avec le syndicat des rouleurs et du BTP (SRBTP) avec le maire de Païta. Nous avons pu échanger notamment sur les craintes par rapport à la réforme du Ruamm et les impacts pour les travailleurs indépendants, une caractéristique du tissu économique calédonien des secteurs mine et BTP.
Réunion d’information à Poya.
Merci à madame le maire d’être venue nous saluer, aux autorités coutumières pour l’accueil et merci à tous ceux venus échanger sur les dossiers en cours.
Ma visite à Kouaoua, à l’invitation du Maire Alcide Ponga, m’a permis de saluer le dévouement de la brigade de Gendarmerie locale présente sur sa commune.
Depuis le début de mon mandat, j’ai comme priorité de m’assurer de la tranquillité des Calédoniens. Ces femmes et ces hommes en sont les garants au quotidien, et il est toujours important de saluer leur travail malgré les difficultés qu’ils traversent.
C’est pour cela qu’il est urgent de travailler à la construction de nouveaux bâtiments pour cette brigade, il n’est pas normal de les voir travailler dans des containers délabrés où des sacs de sable servent de renforcements.
Suite à la visite du Président de la République en Nouvelle-Calédonie, j’ai entrepris une tournée au sein de la circonscription que j’ai l’honneur de représenter.
Mon objectif principal a été de recueillir les impressions et les témoignages des citoyens calédoniens concernant cette visite présidentielle, et de préparer efficacement les dossiers qui seront portés en métropole lors de la prochaine rentrée parlementaire.
À Pouembout, j’ai eu l’opportunité d’échanger de manière approfondie avec une dizaine d’agriculteurs au sein de la Coopérative Agricole, abordant des thématiques cruciales telles que l’accès à l’eau, les lenteurs administratives, et les obstacles à l’installation des jeunes agriculteurs. Ces défis, bien que considérables, ne sont pas insurmontables pour répondre aux attentes qu’a formulées le Président de la République pour une Nouvelle-Calédonie se tournant vers une autonomie alimentaire.
À Koné, les discussions avec les dirigeants de la SOPAC ont permis de mettre en lumière l’importance de la crevette calédonienne sur la scène internationale, ainsi que les défis rencontrés cette année dans le domaine de l’élevage de crevettes.
Il y a quelques semaines la Crevette Bleue était exposée dans les salons du Palais de l’Elysée parmi les 124 produits « Made in France ».
Nous sommes résolus à attirer les compétences techniques et scientifiques nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel de notre précieuse ressource marine.
J’ai également eu le privilège de rencontrer l’association Les P’tits Picots à Pouembout, qui est la plus grande association sportive de la Province Nord. J’ai ainsi pu constater l’impact positif qu’ils ont sur des centaines de jeunes de la Province à travers la promotion des sports aquatiques. Une association qui dépend beaucoup du soutien financier de l’Agence Nationale du Sport, et qui doit perdurer.
Un rapport alarmant de l’Inspection générale des finances a frappé notre conscience, actant la faillite imminente de notre industrie du nickel. Cette annonce, choquante et troublante en soi, a été suivie par un acte tout aussi déconcertant : avec une inconscience totale et un mépris profond pour les enjeux économiques et sociaux, des manifestants liés à la SONAREP ont saccagé l’usine de Doniambo. Un acte qui, loin de rassurer les investisseurs potentiels, soulève des questions profondes et urgentes sur la direction que prend notre industrie. Je suis consterné et indigné face à ces débordements. Comment peut-on espérer convaincre les grands groupes d’investir dans notre secteur et de sauver les emplois essentiels quand ils sont témoins de telles actions destructrices?
C’est l’avenir du Nickel, de nombreux salariés et de leurs familles qui est en jeu. La stabilité de notre économie et notre réputation sur la scène internationale sont menacées. Il est inadmissible que des décisions aussi graves et irréfléchies soient prises sans considération pour ceux qu’elles affectent le plus. Je tiens à exprimer tout mon soutien aux salariés de Doniambo, qui sont les victimes inacceptables de cette situation. Je les assure que je continuerai à lutter pour la défense de leur emploi et de notre industrie, un pilier essentiel de notre économie.
Et je tiens également à apporter mon soutien aux habitants de Poum, qui méritent mieux que l’image désastreuse que renvoient ces fauteurs de troubles.
La situation du nickel calédonien est critique. Le risque d’effondrement de notre système est imminent. Le président de Koniambo Nickel SAS, Neil Meadows, a été clair dans son communiqué, la mise en sommeil est désormais possible et envisagée. Autrement dit, la fermeture de l’usine du Nord pourrait être annoncée prochainement. Malgré les nombreuses réunions organisées dans le cadre du groupe de travail sur le nickel mais aussi à Bercy, l’État, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, les trois métallurgistes et les petits mineurs ne sont pas parvenus au consensus dont nous avons désespérément besoin. Toute la transparence doit être faite par chacun des acteurs sur les raisons de ce non-accord. En effet, les Calédoniens notamment les employés et sous-traitants de l’usine du Nord méritent de comprendre les blocages qui vont, peut-être, conduire à la fermeture de leur outil de travail. Et ceux qui sont source de blocage doivent en payer les conséquences. En cas de fermeture de l’usine du Nord, c’est toute la Calédonie qui serait impactée : exode massif vers le Sud et baisse des cotisations sociales mettant davantage en difficulté nos caisses sociales ne sont que quelques-unes des terribles conséquences de ce scénario. Sur la filière nickel, la Nouvelle-Calédonie est en concurrence avec le monde. Il faut qu’on s’y adapte : nous n’avons pas le choix que d’améliorer notre compétitivité.
C’est pour cela que lors de ma semaine à Paris je me suis attelé à prévenir l’intégralité des acteurs du dossier de l’urgence de la situation. J’ai questionné le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur l’avancée des discussions lors de la séance de Questions au Gouvernement du 6 février 2024. Tandis que les perspectives paraissent encourageantes pour les usines du Sud, même si d’importants efforts restent à fournir, le sauvetage de l’usine du Nord demeure plus qu’incertain. Le Président de la Province Nord est le principal responsable de cette situation et de la mise en sommeil potentielle de KNS. Le Ministre a mis sur la table, devant la représentation nationale, l’offre de l’État à Glencore pour sauver KNS. Ce sont pas moins de 24 milliards de francs pacifiques que l’Etat est prêt à injecter. L’Etat redouble d’efforts, la balle est désormais dans le camp de Glencore et de la Province Nord avec son Président.
C’est toujours un plaisir de rencontrer les membres actifs des villages de brousse !
Au menu : sport, logement, avenir du nickel
Il y a quelques jours, une gendarme mobile s’est faite caillassée à Bangou par une bande de racailles. Elle a 28 ans. Elle portait un casque. Elle remontait dans son véhicule. Elle s’est faite surprendre. Elle a pris une pierre dans le visage. Elle est défigurée. Sans son casque elle serait certainement morte. J’ai tenu à lui rendre visite. Lui apporter mon soutien dans cette terrible épreuve et lui dire au nom des Calédoniens un merci pour son engagement. Je n’ai pas fait ce post avant que les délinquants soient appréhendés. Ils l’ont été hier. Ils croupiront en prison. Longue vie à la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie.
C’est une date terrible dans notre Histoire. Le 11 janvier 1985, Yves Tual, 17 ans, est assassiné à Boulouparis par un militant indépendantiste. J’ai une pensée pour ses parents, sa famille. Les commémorations et les hommages ne suffiront pas à effacer la douleur de la perte d’un fils. Je salue ainsi leur dignité et leur courage à chaque commémoration. Et ce devoir de mémoire me rappelle pourquoi je me suis investi en politique. Pour que le décès d’Yves TUAL ne soit pas vain et que la légitimité de l’ensemble des Calédoniens à vivre sur cette terre soit reconnue de tous. Le combat politique est noble quand il est issu de convictions profondes pour son peuple.
Et quand la famille loyaliste se divise, le souvenir de ce jeune broussard parti injustement doit vite pouvoir nous ramener à la raison.
En métropole mes collègues organisent à chaque début d’année une réunion publique autour d’une galette des rois pour la présentation de leurs vœux de bonne année. J’ai trouvé le concept intéressant et me suis dit qu’on allait juste lui donner une petite touche « locale » Alors pour cette première en Nouvelle-Calédonie on s’est donné rendez-vous à Pouembout pour un petit Barbecue afin que je puisse prononcer mes vœux pour 2024. Il y a eu quelques sujets vous vous en doutez.
La honte. Premier féminicide de France en 2024 en Nouvelle-Calédonie.
La justice devra être exemplaire. On me reproche de vouloir construire une prison.
Et bien chaque jour que Dieu fait je n’ai aucun regret de porter ce projet.
Un marché dans un village de brousse c’est un lieu de vie, de rencontre, de passage, d’échanges, de commerce et de fraternité. La Foa avait un cinéma, une piscine, l’ensemble des services publics. Il ne lui manquait plus que ce lieu de vie officiel. L’écharpe a changé de sens depuis la pose de la première pierre mais les trois partenaires sont restés soudés jusqu’au bout. Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, province Sud et Commune de La Foa ont traversé les difficultés et les augmentations des coûts liés à la crise Covid et au conflit ukrainien ensemble. Bravo à eux. Des élus aux chefs de services. Et puis comment ne pas les mentionner ? Bravo aux mamans. Celles qui produisent, transportent, vendent et rangent avant de revenir encore. Arrêtez-vous pour elles. Elles ont le sourire des femmes heureuses et des jours joyeux. Vive La Foa ! Et surtout rendez-vous au marché les jeudis, vendredis et samedis !
En février, une catastrophe écologique s’est confirmée au pied de la mine Pinpin à Poya : le Creek amick est devenu “rouge”.
Ce qui n’avait jamais été le cas. Un CLI organisé par Philippe Blaise, vice-Président de la province Sud a rassemblé l’ensemble des parties prenantes afin de trouver des solutions.
Merci à l’association des riverains des rivières de Poya sud, très dynamique sur le sujet et qui se bat pour faire entendre leur voix.
Le Président de la République a officiellement annoncé à l’Élysée la construction d’un lycée agricole à la Foa. Nous pouvons le remercier et être fier de ce choix. Ce projet que j’ai proposé aux Lafoyens en 2020 et que j’ai soutenu ensuite auprès de l’Etat en tant que député va être un élément structurant de la politique agricole calédonienne pour lequel j’œuvre depuis plusieurs années. Alors que le lycée de Pouembout est tourné vers l’élevage, celui de La Foa se concentrera sur les cultures maraîchères et fruitières, en cohérence avec la vocation agricole de la région qui s’étend de Bourail à Boulouparis. Ce centre de formation permettra aux jeunes Calédoniens de se former à la production agricole, de devenir des chefs d’entreprise qui produisent et qui vendent participant ainsi à réhausser notre niveau d’autosuffisance alimentaire. Devant les difficultés du secteur nickel, la diversification de notre économie devient chaque jour plus nécessaire et cela passe par le développement de notre agriculture. Dans un climat économique très tendu, la construction du lycée offre des perspectives tant pour le BTP que pour les emplois directs et indirects que va générer un tel outil dans la région. A terme, l’objectif reste, comme pour le lycée Michel Rocard de Pouembout, l’évolution du lycée agricole en lycée général. Je salue donc à nouveau l’engagement du président de la République et du ministre Gérald Darmanin sur ce dossier.
Nous avons obtenu gain de cause. Le drapeau du FLNKS n’est pas le drapeau de la Nouvelle-Calédonie.
Il n’a pas été adopté conformément à ce que prévoyait l’accord de Nouméa, c’est pourquoi le tribunal administratif a donné raison à Générations NC qui avait déposé un recours quant à sa présence sur les permis de conduire.
Il est pour moi encore moins légitime qu’auparavant en tant que représentation des calédoniens après avoir été le symbole des émeutes.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie doit se remettre au travail sur un drapeau Calédonien plutôt que de vouloir en imposer un de façon illégale.
Concrètement les futurs permis ne pourront pas être délivrés avec la présence du drapeau du front.
Personne n’en parle mais la famille Bull à Thio est en train de se faire expulser de facto de sa propriété.
Des mois de pression. La maison brûlée. Le bétail abattu. L’occupation des terres.
L’ADRAF est saisie pour le rachat de la propriété compte tenu du manque de sécurité.
On est en 2024 et les blancs se font encore chasser de la côte-est.
On va encore me dire que de l’écrire c’est de la provocation. Je pense plutôt que de ne pas le dire c’est de la lâcheté.
Je saisis le haussaire sur le sujet, nous leur devons le plus grand soutien.
Le procureur de la république vient d’annoncer 5 redditions à la tribu de Saint-Louis.
La politique du haut-commissaire se doit d’être soutenue. Bravo à nos forces de l’ordre qui depuis des mois risquent leur vie.
Quant à ceux, sur place ou par communiqué, qui dénoncent la présence des gendarmes, je leur répondrai simplement: nul besoin de gendarmes s’il n’y avait pas de tirs, de car-jacking, d’agressions et de caillassages envers la population civile.
Les autorités coutumières semblent avoir joué un rôle important dans cette reddition, il est quand même regrettable d’arriver à ces situations extrêmes pour qu’elles prennent toute leur place dans le maintien de la sécurité des habitants du sud.
Car j’en suis convaincu, ce n’est pas d’autres centaines de millions qui réglèront le problème du manque d’intégration, mais bien le retour d’une autorité morale forte capable de punir s’il le faut.
En attendant merci au haussaire et au procureur de démontrer que l’état de droit existe toujours en Nouvelle-Calédonie.
Je lui ai dit que mon attente principale était que le congrès retrouve de la solennité, de la prestance et de la hauteur.
C’est une institution, et à ce titre elle se doit de rendre fiers les Calédoniens car quand tout semble vaciller, ce qui sépare la démocratie du despotisme c’est l’institution et son respect.
Je sais que la nouvelle Présidente s’y engagera. Bonne chance.
Roch Wamytan n’est plus le président du congrès de la Nouvelle-Calédonie.
Nous avons voté Veylma Falaeo afin qu’elle soit élue présidente du congrès de la Nouvelle-Caledonie.
Parce que nous ne pouvions plus rester sans rien faire devant l’irresponsabilité de l’UC et notamment de Roch Wamytan.
Parce que nous ne voulions plus que Roch Wamytan utilise les moyens du congrès pour ses liens avec l’Azerbaidjan.
Parce que le président du congrès a vu sa directrice de cabinet emprisonnée en métropole, soupçonnée d’être parmi les commanditaires de l’insurrection qui a détruit la Nouvelle-Calédonie.
Parce que la tribu de Saint-Louis a trop longtemps pris en otage le Mont-Dore et notamment le sud et qu’elle est aujourd’hui, encore une fois, le repère des terroristes.
Parce que la « majorité océanienne » était une majorité ethnique qui a démontré ses limites et que nous avons désormais besoin d’une majorité de reconstruction dans laquelle ceux qui veulent bâtir la Nouvelle-Calédonie doivent se rassembler pour exclure ceux qui veulent la détruire.
Félicitations madame la Présidente. La tâche est grande.
Merci à Naïa Wateou de nous avoir représenté au premier tour.
Je siège depuis 2014 au congrès et c’est la première fois que l’institution sanctionne un élu. Maria Lutovika a, ce matin, insulté la France, Sonia Backes et l’administration du congrès.
Nous avons voté à la majorité le fait qu’elle ne puisse plus s’exprimer pour aujourd’hui.
Il faudra désormais renforcer les dispositifs de sanctions afin de pouvoir retirer une partie de l’indemnité d’élu comme cela est possible à l’assemblée nationale.
https://www.facebook.com/NicolasMetzdorfOfficiel/videos/825634136434786/
Je l’avais promis aux habitants de Ouegoa et j’ai tenu ma promesse, de revenir les rencontrer après les élections. Sous une chaleur écrasante, les habitants de Ouegoa m’ont réservé un accueil chaleureux mais ils n’ont pas manqué ce rendez-vous. Et comme toujours en brousse, ils se sont intéressés de très près aux enjeux politiques actuels notamment l’avenir institutionnel. Ils m’ont également exprimé leur préoccupation quant à la montée de la délinquance dans le village, se plaignant de sanctions non-appliquées.
Ce sont également les inquiétudes liées à l’avenir institutionnel qui ont nourri les échanges que j’ai eus lors de ma venue chez Poupoune Debien à Témala.
J’ai rendu visite au maire de Ouegoa Barnabé PEBOU HAMENE. Cet échange protocolaire aura été convivial et constructif. Parmi les sujets de préoccupation des administrés de la commune que nous avons abordés figure en premier lieu la question de l’eau potable. Il s’avère en effet que les châteaux d’eau ne sont plus en état obligeant les habitants à acheter de l’eau en bouteille pour leur besoin en eau potable.
Ce 2 décembre, j’ai répondu aux questions d’Elizabeth Nouar lors de l’émission Transparence sur RRB. L’occasion de rappeler qu’elles étaient mes vérités sur les sujets d’actualité du moment, et notamment bien sûr sur les discussions à venir. J’ai réaffirmé ma conviction du dialogue nécessaire entre tous, en dépit des postures de certains leaders de l’UC, et de l’implication d’Emmanuel Macron et de son gouvernement à créer les conditions de ce dialogue. J’ai ainsi précisé que « mon engagement est celui d’un Calédonien qui veut convaincre qu’un destin commun est vraiment possible et que le vivre ensemble n’est pas une chimère qu’on répète de manière quasi mécanique et automatique toutes les semaines à la radio. Moi j’y crois fondamentalement, profondément.
Je me dis qu’il y a quand même un espoir et je veux utiliser cet espoir et convaincre que la France, elle nous aide, elle nous accompagne, elle nous protège et qu’on ne sera jamais autant indépendant en Nouvelle-Calédonie qu’au sein de la République française ».
Comme je m’y étais engagé, je poursuis les réunions de proximité autant sur Nouméa que dans l’intérieur. C’est dans ce cadre que j’ai pu échanger dans la salle des fêtes de Népoui avec un public nombreux venu chercher des réponses et des éclaircissements aux questions qu’il se pose.
Un débat ouvert et sincère s’est instauré avec au cœur des discussions bien sûr, la question institutionnelle ainsi que celles questions liées à l’avenir de la mine. J’aurais d’autres opportunités de rencontrer les Calédoniens intéressés par l’avenir lors de prochaines réunions.
Ce 18 novembre à Pouembout aura été une journée riche en émotion et en symboles. J’ai participé au 30 ème anniversaire du lycée agricole, dans lequel j’ai été scolarisé. Outre le fait de retrouver des amis et de saluer le succès de cet établissement, la journée aura été marquée par l’inauguration d’une fresque réalisée par les élèves, en présence de Marie-Claude Tjibaou et d’Isabelle Lafleur, et illustrant la poignée de main entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, qui plus que jamais en cette période doivent être pour nous des modèles.