Sous l’impulsion du Haut-commissaire Patrice Faure, l’État a poursuivi la mise en place des groupes de travail, dont la liste et la composition ont été arrêtées lors de la Convention des Partenaires. A ce titre, il faut saluer l’action déterminée de l’État à engager le processus de sortie de l’accord. Bien que présent à Paris, j’ai participé en visioconférence à l’installation au haut-commissariat, du groupe de travail consacré au développement économique. Avec Philippe Blaise et Christopher Gygès, nous avons défendu les positions des Loyalistes sur de nombreux points : la simplification administrative, une politique des grands travaux, le système monétaire, une meilleure coordination entre l’industrie nationale et locale et une libéralisation de notre économie.
Le travail se poursuit donc en dépit de l’absence des indépendantistes, en souhaitant que ces derniers nous rejoignent enfin pour travailler à l’intérêt général des Calédoniens.
Le voyage de Gérald Darmanin aura été, à mon sens, le voyage le plus productif d’un ministre de la République depuis la fin du 3ème référendum. Le brouillard se dissipe et l’on commence à voir les pièces du puzzle s’assembler. Nous avons un calendrier, une méthode et des sujets prioritaires. Nous entrons chaque jour davantage dans le concret, ce qui me rend plutôt optimiste sur notre capacité à discuter clairement des sujets. Durant ces trois jours de visite, le ministre de l’Intérieur et des Outremers a tenu un langage clair et précisé la position de l’État, notamment sur le fait que les Calédoniens avaient par trois fois exprimé leur volonté de demeurer français. Un discours de vérité qui a rassuré. Une voie est tracée désormais, un long chemin certes, mais avec des étapes dont nous connaissons la fréquence et les objectifs. C’est ainsi qu’en avril prochain, indépendantistes et non-indépendantistes se retrouveront à Paris pour des discussions bilatérales avec l’État, devant déboucher sur des trilatérales. Gérald Darmanin a également confirmé que la question du dégel du corps électoral devra être tranchée et appeler les indépendantistes à en discuter rapidement, leur silence ou leur inaction conduiraient à ce que les élections provinciales, maintenue à mai 2024, se déroulent avec un corps électoral ouvert. En se rendant au Vanuatu où je l’ai accompagné en tant que président du groupe Parlementaire d’amitié France-Vanuatu, Gérald Darmanin a conforté l’implication de la France dans la région Pacifique. La France aura en effet été en première ligne dans les secours apportés à notre voisin durement touché par deux cyclones et un séisme.
Mon avis est que sur tous les sujets abordés lors de sa visite, Gérald Darmanin a coché toutes les cases. La question du dégel du corps électoral est désormais sur la table et devra être tranchée avant les prochaines élections provinciales qui auront lieu en mai 2024 comme l’a réaffirmé Gérald Darmanin. Il est également acté que le droit à l’autodétermination doit s’appliquer, mais dans de larges délais, en raison du fait que ce droit s’est déjà appliqué à trois reprises ces dernières années, comme en a convenu le Comité des 24. Et je retiens la déclaration du ministre sur ce point : « pour la France, a-t-il dit, il n’y a plus de colonisation en Nouvelle- Calédonie, c’est une opinion des indépendantistes et c’est ce que pense une partie de la communauté internationale, que nous respectons. » Certains ont critiqué l’attitude de l’État quant au dégel du corps électoral, imaginant même une reculade de la France et des Loyalistes. Je crois que nous n’aboutirons à rien si nous ne faisons pas le choix de la discussion, de la négociation et de la recherche du meilleur compromis. Cette visite a également permis de confirmer combien la France demeure engagée aux côtés de la Nouvelle-Calédonie pour son développement. C’est ce qu’atteste l’annonce faite par le ministre de l’Intérieur d’un budget de 36 milliards cfp pour les prochains contrats de développement courant jusqu’en 2027.
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La visite de Gérald Darmanin porte en elle des motifs d’espoir. Certes, rien n’est arrêté et rien n’est décidé, mais le ministre de l’Intérieur et des Outremers a posé des principes et réaffirmé des vérités dont personne ne peut s’extraire, notamment les indépendantistes. On retient de cette visite que la triple victoire du Non à l’indépendance n’est désormais plus un sujet : « les Calédoniens, a-t-il dit, ont choisi de rester Français, la Nouvelle- Calédonie est dans la France, il faut désormais donner un projet à la Nouvelle- Calédonie. » Et cette visite s’achève indéniablement par des avancées en particulier sur le dégel du corps électoral et sur le fait que la décolonisation est maintenant achevée. De plus, l’audit de la décolonisation et le bilan de l’accord de Nouméa, réclamés par le FLNKS, ont montré, preuves à l’appui, que la Nouvelle-Calédonie serait moins belle sans la France.
Intervenant dans les médias et interrogé sur la posture du FLNKS consistant à affirmer qu’il était toujours opposé aux trilatérales. Comme vous, je comprends le français, je sais lire le français. Trilatérale, ça veut dire à trois. Lors de la présentation de l’audit de la décolonisation et du bilan de l’accord de Nouméa, autour de la table, il y avait les indépendantistes, les loyalistes et l’État, donc ça fait une trilatérale. Les indépendantistes ne veulent pas dire à leur électorat qu’ils ont discuté avec nous, parce qu’ils lui avaient promis qu’ils ne le feraient pas. Mais bon, ils ont quand même fini par le faire.
Ancrée dans la France, la Nouvelle-Calédonie doit maintenant se projeter dans une stratégie plus vaste, celle de l’Indo-Pacifique. Dans une Océanie où l’influence chinoise est de plus en plus grande, la France et plus globalement l’Occident, entendent faire de la Nouvelle-Calédonie un pôle démocratique, un modèle de développement, un pilier de la lutte contre le réchauffement climatique. A cet égard, je me suis félicité de la visite d’Emmanuel Macron à Touho et de l’attention qu’il a porté à ceux d’entre nous que la montée des eaux concerne en premier lieu. De même, que j’ai applaudi à l’annonce par le Chef de l’État du renforcement de nos moyens militaires, dont le rôle de protection des ZEE des petits États voisins, et du soutien que la France leur apporte en cas de catastrophe naturelle, va être accru. La Nouvelle-Calédonie doit se préparer à assurer le rôle d’axe fort de la stratégie Indo-Pacifique.
Le 12 décembre 2021 n’a pas été que la date du 3ème référendum. C’est le jour où une longue séquence de 30 ans s’est refermée et qu’a débuté une nouvelle période avec l’avenir comme horizon. Le choix démocratique des Calédoniens, exprimé fortement malgré les oppositions et les blocages des indépendantistes, permet à la Nouvelle-Calédonie, comme si peu de pays et territoires en ont l’opportunité, de se forger un avenir. C’est cette voie-là qu’il nous faut suivre, et non pas celle du passé comme le ressassent les indépendantistes. Le passé, il faut le respecter, mais ne pas y vivre constamment. La référence permanente à Nainville-Les-Roches, comme s’y complaisent les indépendantistes, témoigne de leur volonté d’immobilisme et de leur incapacité de se projeter. L’avenir plutôt que le passé, est désormais notre crédo.
Dans quelques jours, répondant à l’invitation de la Première ministre Elizabeth Borne, les délégations politiques calédoniennes se retrouveront à Paris. Un nouveau round de rencontres et de discussions, dont les Calédoniens attendent qu’il s’y passe quelque chose. Un échec n’est pas concevable, c’est pourquoi, les Loyalistes et le Rassemblement avons conjointement adressé un courrier à la Cheffe du Gouvernement, pour lui demander une initiative forte de la part de l’État. Une nouvelle opposition des indépendantistes au lancement des discussions trilatérales, n’est pas envisageable. Je souhaite donc fortement que cette séquence parisienne marque le début enfin, de vraies discussions, mais que l’État se réserve la possibilité d’engager le processus visant notamment à réformer le système électoral calédonien en vue d’un dégel du corps électoral provincial.
Les élus du Congrès de la Nouvelle Calédonie viennent de réélire leur bureau pour l’exercice 2023/2024. Deux candidats étaient en lice, Mme Naïa Wateou du groupe Les Loyalistes qui a recueilli 25 voix et Mr Rock Wamytan du groupe Union Calédonienne qui a recueilli 29 voix et a été élu, pour un cinquième mandat consécutif, avec 29 voix contre 25.
Pourtant :
Nos regards sont désormais tournés vers les prochaines élections provinciales qui permettront de remettre l’église au centre du village.
Les Calédoniens se désespèrent de constater que deux ans après le dernier référendum qui a ancré définitivement le pays dans la France, les discussions piétinent ou sont au point-mort.
On doit ces blocages aux manœuvres de l’Union Calédonienne, opposée au dialogue, recroquevillée sur des positions radicales et outrancières.
Une stratégie sans lendemain, condamnée à échouer, mais qui exacerbe les tensions et les inquiétudes.
L’UNI-Palika pour sa part a opté pour la responsabilité face à l’Histoire, en s’engageant sans réserve dans le dialogue avec l’État et les non-indépendantistes. Les rencontres que nous tenons sont marquées du sceau de l’écoute et du respect, chacun avec ses convictions, et de la volonté de trouver la meilleure solution d’avenir pour la Nouvelle-Calédonie. Ces échanges, sur tous les points du document fournis par l’État, sont porteurs d’espoir, ils montrent en effet à la fois notre capacité de dialogue et notre volonté de parvenir à une solution calédonienne d’avenir.
Les rencontres s’enchaînent à Paris afin d’échanger avec les différents groupes sur la future réforme constitutionnelle concernant la Nouvelle-Calédonie.
Tout d’abord avec quelqu’un qui connaît bien le caillou puisque Sébastien Chenu, député RN, vice-président de l’assemblée nationale, est venu nous rendre visite en début d’année.
Il m’a confirmé être attaché au dégel du corps électoral et suit de près l’évolution de la situation sur place. Ensuite avec Davy Rimane, député communiste Guyanais, président de la délégation aux outremers.
Le président m’a confirmé sa venue en Nouvelle-Calédonie au premier trimestre 2024 au titre de la mission concernant les évolutions institutionnelles en outre-mer.
Il sera à n’en pas douter une voix qui comptera sur les bancs de la gauche. Le dossier Calédonien devra faire l’objet d’un vote transpartisan au niveau national afin de dégager de la sérénité et de l’apaisement.
Mon rôle est donc d’échanger avec tous pour préparer au mieux l’arrivée de cette réforme.
Devant les reports successifs de la signature du pacte nickel souhaités par les indépendantistes, j’ai déposé une proposition de loi organique qui vise à transférer la compétence nickel à l’État.
01 – Cela permettrait à l’État de débloquer l’ensemble des fonds et des autorisations nécessaires au bon fonctionnement de notre industrie et de nos mines que ce soit dans le nord ou dans le sud.02 – La Nouvelle-Calédonie n’aurait plus à financer une partie du pacte puisque que ce ne serait plus de sa compétence.
03 – Les repreneurs internationaux seraient rassurés de voir que la gouvernance du nickel en Nouvelle-Calédonie est rationalisée et centralisée sur une puissance économique qu’ils connaissent.
04 – Si le pacte est signé pendant le parcours parlementaire de cette loi organique, je la retirerai.
05 Ce transfert est provisoire dans un premier temps puisqu’il est prévu sur une durée de trois ans le temps des autorisations, du financement et de l’installation de repreneurs. S’il s’avérerait que nous étions satisfaits du fonctionnement de notre industrie avec ce partage des compétences nous pourrions prolonger cette loi ou la rendre définitive.
Le processus législatif et démocratique visant à dégeler le corps électoral calédonien, a franchi une étape importante au Sénat qui a approuvé le texte de révision constitutionnelle. Certes, certains des amendements déposés et votés, ne nous conviennent pas, mais le principe du dégel est acté. C’est désormais à l’Assemblée que tout va se jouer, et j’ai eu l’infime honneur d’être désigné par mes collègues députés, rapporteur du projet de loi. Convaincu que nous nous trouvons à une étape décisive pour garantir un futur stable et prospère pour la Nouvelle-Calédonie, mon action visera à ce que les résultats des trois referendums soient respectés. Si j’ai déjà rencontré les groupes politiques à l’Assemblée afin de leur faire le point de la situation et posé les enjeux, mon rôle de rapporteur va consister à mener des auditions en vue de la préparation de l’examen du projet de révision constitutionnelle, et j’entends bien entendre le plus grand nombre d’intervenants afin de recueillir leurs avis, et prendre en compte leurs perspectives
Voici mon intervention lors de la commission des lois de l’Assemblée nationale qui a adopté le report des élections provinciales le 13 mars afin de permettre le dégel du corps électoral. Merci à la majorité présidentielle et notamment au ministre Gérald Darmanin d’avoir brillamment défendu le dossier.
L’extrême gauche c’est le fascisme du XXIème siècle. Une large majorité de l’Assemblée nationale a voté en faveur du décalage des élections provinciales afin de permettre le dégel du corps électoral. Du RN au PS, les députés ont soutenu le texte du gouvernement. Seule l’extrême gauche et son fascisme larvé a tenu des propos qui n’ont rien à faire dans le temple de l’universalisme.
J’ai appris avec consternation les propositions d’amendement par le sénateur Bas, affilié au groupe Les Républicains, concernant la révision constitutionnelle En effet, il suggère ni plus ni moins une modification qui limiterait le dégel du corps électoral exclusivement aux futures élections provinciales. L’histoire ne cesse donc de se répéter. Car n’oublions pas que Monsieur Bas était Ministre dans le gouvernement qui avait gelé le corps électoral en 2007. 17 ans après, voilà que ce sénateur essaye de tromper pour la seconde fois les calédoniens avec des rédactions juridiques pernicieuses privant de droit de vote des milliers de français. J’ai demandé au groupe Les Républicains du Sénat de corriger cette aventure personnelle du rapporteur de la révision constitutionnelle et d’être en phase avec leurs représentants locaux. Nous attendons des Républicains le respect qu’il se doit à la volonté des Calédoniens qui s’est exprimée par trois fois dans les urnes. Je tiens à rassurer les Calédoniens que, dans l’hypothèse où cet amendement serait malgré tout approuvé par le Sénat, il ne trouvera jamais d’écho favorable à l’Assemblée nationale. Le dégel du corps électoral n’est pas une option ou encore moins un outil de négociation d’un accord, il est une obligation.
Les parlementaires doivent faire respecter la démocratie et ne pas céder aux injonctions des indépendantistes. Je compte sur Bruno Retailleau et Gérard Larcher pour faire respecter le fait majoritaire en Nouvelle-Calédonie en dépit des aventures personnelles.
Lors de mes derniers séjours à Paris, j’ai choisi d’offrir des “stock whips” ; c’est-à-dire un fouet utilisé dans les stations d’élevage calédonienne pour les rentrées de bétail menées à cheval. C’était le cas notamment de Nicolas Sarkozy afin de le remercier pour le passage de son dernier livre consacré à la Nouvelle-Calédonie et lui demander sa vision des choses à l’aube d’un changement de la Constitution qui nous concerne.
Loin des éléments de langages et du formatage des couloirs dorés Marie Lebec, ministre chargée des relations avec le parlement est cash, claire et compréhensible. De l’authenticité en barres. Elle aura la lourde tâche de suivre la réforme constitutionnelle liée à la Nouvelle-Calédonie, sujet tellement délicat. Je peux affirmer que je vais pouvoir dormir sur mes deux oreilles concerna nt le lien entre gouvernement et parlement sur ce projet de loi.
« Je suis fatigué de répéter » avait dit Jean-Marie Tjibaou. Mais c’est aussi l’art de la pédagogie. Alors répétons. Dans une « contre-campagne » de communication le groupe UC/FLNKS annonce que nous nous mobilisons devant le congrès aujourd’hui parce qu’on « refuse qu’un kanak préside notre pays ». C’est bien évidemment odieux et répugnant de manipulation. Encore une fois on va dire clairement les choses: On se contrefiche de l’ethnie, de la culture et de l’identité des Calédoniens qui dirigent les institutions. Pour nous tout le monde forme un seul et même peuple que ce soient les noirs, les marrons, les jaunes, les blancs, les rouges, les verts et même les bariolés. C’est le sens même des accords que nous avons signés ensemble. A moins que cette signature aussi, soit reniée. Pensons à ces Calédoniens partis mourir en Europe pour combattre un fou qui pensait qu’il existait une race supérieure et imaginons-les se retourner dans leurs tombes. Nous voterions mille fois pour un kanak à la tête de la province sud et à la tête de toutes les institutions du pays tant que ce Calédonien défendrait l’attachement à la République, à la démocratie, au libéralisme économique, à l’universalisme des lumières ou encore à l’humanisme chrétien.
D’ailleurs il semble que les loyalistes ont mis plus de kanak aux responsabilités dans l’histoire du pays que les indépendantistes de non-kanak. Simon, Parawi, Dick, Gérard, Alcide, Hilarion, Hélène, Auguste, Annie pour ne citer qu’eux.
Alors combattez-nous sur ce que nous sommes: des démocrates, des universalistes, des libéraux mais ne venez pas chercher chez nous vos propres turpitudes.
Aussi pour cette insulte qui nous est faites: tout le monde devant le congrès
A ceux qui en douteraient encore : Gérald Darmanin a pris le dossier calédonien en charge. Et je suis de ceux qui estiment que le ministre de l’Intérieur a délivré des messages importants durant sa longue visite d’une semaine en Nouvelle-Calédonie. Il a d’abord rappelé que personne ne passerait pas outre les résultats des référendums qui ont confirmé l’ancrage de la Nouvelle-Calédonie dans la France.
Gérald Darmanin a ensuite demandé aux Calédoniens de ne pas se montrer impatients : « la paix, a-t-il dit, vaut bien que l’on attende quelques semaines » et estimé qu’il fallait donner du temps au temps, mais pas trop ! Il a enfin été clair sur le dossier nickel, subordonnant l’aide de l’État à la nécessaire définition par les Calédoniens d’une stratégie minière. Mais on retiendra surtout de cette visite, la volonté d’écoute de la part du ministre de l’intérieur et des Outremers.
Il a reçu et écouté tout le monde, de manière à ce que chacun comprenne quelles sont ses responsabilités quant à l’avenir du dialogue dont nous avons besoin collectivement pour définir le nouveau statut de la Calédonie.
Les réunions qui se sont tenues autour de Gérald Darmanin et d’Elizabeth Borne, les Bilatérales puis la Convention des Partenaires, auront été un moment politique fort. Je retiens la déclaration de la Première ministre précisant que « cette première réunion marque aujourd’hui le début des discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie au terme du processus politique défini dans l’accord de Nouméa ». Le gouvernement a acté une méthode et un calendrier autour de groupes de travail auxquels prendront part les responsables politiques et les représentants de la société civile.
Nous avons tous regretté l’absence des indépendantistes à ces réunions, en particulier les bilatérales qu’ils avaient pourtant réclamées, cependant je salue le sens des responsabilité et l’engagement dont a fait preuve Jacques Lalié. La présence à Paris du président de la
province des îles, son travail comme son analyse de la situation sont un espoir pour la Nouvelle-Calédonie. L’installation par Gérard Darmanin et Jean-François Carenco des groupes de travail auxquels Générations prendra une part active, sera un moment politique majeur.