
Rentrée parlementaire : entretien avec la présidente Yaël Braun-Pivet pour fixer les objectifs de l’année
Le travail ne manque pas en ce début d’année à l’Assemblée où nous engagerons bientôt le débat majeur sur la réforme des retraites.
J’ai pu m’entretenir avec la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, qui connait bien le dossier calédonien et qui m’a confirmé son intention de se rendre en Nouvelle-Calédonie cette année.
L’Assemblée jouera en effet un rôle majeur dans la mise en place du nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie.
J’ai également participé aux cérémonies commémorant le 60ème anniversaire de l’accord Franco-allemand de réconciliation et de coopération, appelé le « traité de l’Élysée ». A cette occasion, j’ai fait le parallèle avec la situation calédonienne : ce que France et Allemagne ont réussi avec intelligence et bonne volonté doit être pour nous une source d’inspiration.
Dans le même esprit, en compagnie de mon collègue député Philippe Guillemard et au nom de la majorité présidentielle, nous avons défendu la décision du gouvernement de suspendre l’examen du texte sur l’accord portant révision de l’accord général de coopération entre les États membres de la Commission de l’océan Indien.
Cette révision exclut en effet Mayotte, et donc la France, de cette commission. En conférence de presse, j’ai indiqué que nous devons être fidèles à nos compatriotes français, à ceux qui ont choisi la France et qu’en tant que député français, je ferai toujours le choix d’un territoire qui a choisi la France plutôt que d’un territoire qui l’a quitté.
Rencontre avec l’ambassadrice de Nouvelle-Zélande dans le cadre de la présidence du groupe d’amitié France/NZ
J’ai l’insigne honneur et la lourde charge de présider le groupe d’amitiés parlementaires France-Nouvelle-Zélande. A ce titre, je me suis entretenu avec l’ambassadrice de Nouvelle-Zélande en France. Ensemble nous avons évoqué les questions géopolitiques
et économiques liant nos deux pays, et j’ai insisté sur la vision d’Emmanuel Macron concernant l’engagement de la France dans le Pacifique aux côtés de nos alliés traditionnels., face notamment à l’expansion chinoise.
En tant que Calédonien, j’ai également exprimé à l’ambassadrice le souhait réitéré de la Nouvelle-Calédonie d’assumer son rôle de relais de la diplomatie française dans notre région Océanie. Dans la foulée, et lors de mon retour à Nouméa, je me suis entretenu avec la Consule générale de Nouvelle-Zélande pour les territoires français du Pacifique.
Des grèves, des manifestations, des affrontements, des violences et des images qui circulent dans le monde entier montrant la France qui s’embrase. Un désolant spectacle qui ne doit pas masquer la réalité politique selon laquelle la réforme des retraites était nécessaire. Dans une Europe vieillissante, tous les pays ont pris des mesures pour sauver leur système social et tous ont acté de repousser le départ de l’âge légal de retraite, parfois même jusqu’à 67 ans. Seuls l’extrême gauche, le RN ou les syndicats pensent que nous pourrions nous exonérer de cet effort. La vérité est que la France est contrainte aux réformes, et je salue le courage politique du Chef de l’État, de sa Première ministre et de son gouvernement. En effet, Emmanuel Macron et son gouvernement ont eu le courage de porter cette réforme, rendue impopulaire par les démagogues. Hélas, face à des oppositions déraisonnables et parfois en totale contradiction avec leurs propres convictions, le recours à l’article 49.3 n’a pu être évité. Je confirme qu’il était important de voter cette réforme et j’assume mon soutien au Président de la République qui tient le cap dans la tempête. Il y a bien un capitaine à la barre du navire France. Je déplore ici l’outrance des oppositions exprimée à l’Assemblée, et j’apporte tout mon soutien aux forces de l’ordre qui depuis des jours font face aux violences les plus inacceptables.
J’ai été élu Vice-Président de la commission d’enquête parlementaire sur la vie chère avec un objectif : faire le lien avec les groupes de travail institutionnels qui traitent de ce sujet pour le futur statut de la Nouvelle-Calédonie.
Le 29 janvier, le Conseil des ministres a examiné deux projets de loi concernant la Nouvelle-Calédonie. L’un constitutionnel concerne un dégel du corps électoral pour les élections provinciales, fixé à une période glissante de 10 ans. L’autre organique, et de conséquence, porte sur le report des élections provinciales au plus tard au 15 décembre 2024. Cette mise sur orbite du dégel du corps électoral est l’engagement tenu de Gérald Darmanin et du Président de la République dans la continuité des trois référendums. Cela témoigne de la volonté de l’État de prendre en compte les résultats des trois référendums qui ont assis la Nouvelle-Calédonie dans la République française. Un accord reste toujours possible, et les discussions se poursuivent entre loyalistes et indépendantistes cependant il est désormais clairement établi que l’État suit son propre calendrier pour la Nouvelle-Calédonie et c’est une excellente chose. Le calendrier à venir semble tourner autour d’un examen du report des élections fin mars et un examen du dégel du corps électoral fin avril. Le Congrès de Versailles devra donc entériner le dégel du corps électoral calédonien avant l’été métropolitain. Avec mes collègues parlementaires calédoniens, mais aussi métropolitains, nous serons attentifs à ce que la volonté des calédoniens exprimée lors des trois référendums soit respectée.
Le conseil d’état se prononcera sûrement en ce début de semaine sur une modification de la constitution concernant le dégel du corps électoral. L’action des parlementaires calédoniens n’en sera plus que déterminante. Les querelles entre non-indépendantistes, bien que légitimes parfois, doivent donc être mises de côté un instant. Nous allons devoir ramer vers la même direction en faveur du retour de la démocratie en Nouvelle-Calédonie. Nous avons convenu avec le sénateur d’œuvrer en ce sens. C’est un premier pas vers la normalisation des relations entre les deux lignes non-indépendantistes. Cela est et restera ma conduite politique : oui aux différentes sensibilités dans le camp
non-indépendantiste et oui à leurs expressions mais non à la division face à la désastreuse idéologie indépendantiste.
En avant pour le dégel !
Trois présidents de groupes de l’Assemblée Nationale qui représentent 253 députés sur 577. Le travail d’information que je mène sur le dossier Calédonien se poursuit auprès de ceux qui auront la lourde tâche de voter le dégel du corps électoral. Sylvain Maillard, mon (excellent) président de groupe Renaissance, Olivier Marleix président du groupe LR et Bertrand Pancher, président du groupe « Liberté, Indépendants et Outre-Mer » ont été très attentifs et intéressés lors de nos différents échanges concernant la Nouvelle-Calédonie. Leur disponibilité à un moment où l’Assemblée Nationale est en pleine effervescence sur la question migratoire le démontre. Tous m’ont assuré de leur soutien sur l’ouverture nécessaire du corps électoral. Ce travail se poursuivra demain avec le groupe du Rassemblement National.
Edouard Philippe est resté un passionné du caillou et nous avons longuement échangé sur les différents dossiers.
L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est désormais inscrite dans la constitution de la République française.
Les Calédoniennes, parce que Françaises, ont ainsi la garantie ultime que ce droit leur est définitivement acquis.
Nous nous sommes rencontrés avec Emmanuel Tjibaou aujourd’hui à l’Assemblée Nationale.
Il me paraissait important que l’on puisse échanger sur les sujets que nous pouvions porter en commun concernant le caillou.
Nous partageons l’idée que l’urgence est la situation économique et sociale et à ce titre nous rencontrerons ensemble ce mercredi Bruno Lemaire, ministre du budget et des finances.
Avec l’ambassadrice d’Australie en France, son excellence Gillian Bird.
Évidemment pour évoquer la situation en Nouvelle-Calédonie qui préoccupe beaucoup notre voisin.
Le soutien de l’Australie au niveau local, national et international sera déterminant dans la résolution de la crise politique et économique que nous traversons.
Aux dictatures de l’ancienne URSS, nous devons préférer nos puissants voisins démocrates.
Rendez-vous ce matin à l’hôpital des armées de Percy pour rencontrer les policiers calédoniens blessés dans l’exercice de leur fonction ces deux derniers mois.
Leur assurer de mon soutien, et surtout les aider dans leurs démarches pour que leur carrière puisse continuer de la meilleure des manières.
Ils ne doivent pas être oubliés.
Ma question au gouvernement de ce jour avec des réponses du ministre des outremers:
32 milliards en plus pour les collectivités, enercal et le RUAMM.
9 milliards pour la reconstruction des bâtiments publiques.
Maintien de la dotation aux communes pour 2025 sans baisse liée à un recensement négatif.
Encore trop de prêts mais les choses progressent.
« When we fight we win »
https://www.facebook.com/NicolasMetzdorfOfficiel/videos/1747422562724226
Je poursuis ma tournée des démocraties afin d’établir des liens et de les sensibiliser sur la situation de la Nouvelle-Calédonie. Ainsi, j’ai rencontré mercredi Choi Jai-chul, l’ambassadeur de Corée en France, qui a montré un grand intérêt pour les éléments que j’ai pu lui présenter.
Dès mon retour dans l’hexagone, j’ai participé avec mes collègues de l’Assemblée Nationale à l’examen du Projet de Loi de Finances (PLF) du gouvernement. Le PLF est crucial, car c’est lui qui fixe l’ensemble des budgets de l’État pour l’année à venir. Il est donc déterminant de faire valoir les intérêts des Calédoniens, plus que jamais en cette période où seule la solidarité nationale peut nous sauver.
Pour l’instant, seule la partie recette a été examinée, la partie dépense étant étudiée dans un second temps. Si c’est bien ce second volet qui sera le plus critique, il ne faut pas négliger les ajustements qui sont possibles dès à présent.
Ainsi, j’ai déposé plusieurs amendements qui ont été adoptés :
Ces amendements contribueront à inciter les investisseurs à s’établir ou se maintenir sur notre territoire, étape indispensable à une reprise économique.
Je regrette qu’en l’absence de mon homologue, j’ai été le seul député Calédonien dans l’hémicycle à défendre ces amendements pour la Nouvelle-Calédonie.
Maruru Moerani
Aujourd’hui, en commission des finances, un amendement important pour la Nouvelle-Calédonie a été adopté.
Étant actuellement sur le territoire pour la visite du ministre, je remercie mon collègue de Polynésie d’avoir défendu mon amendement.
Afin d’encourager les particuliers métropolitains à soutenir les entreprises en Nouvelle-Calédonie plus que dans d’autres territoires, ce texte permet d’augmenter la réduction d’impôts de 20 points pour ceux qui investissent chez nous.
Cette mesure vise à stimuler les investissements privés, essentiels pour la relance économique du territoire.
À retenir: si les annonces du gouvernement ne sont pas à la hauteur des enjeux, il reste toujours le parlement.https://www.facebook.com/NicolasMetzdorfOfficiel/videos/560986696415167
Lors d’un petit déjeuner que j’ai organisé à l’Assemblée nationale, j’ai pu présenter le contexte de la Nouvelle-Calédonie à une quarantaine de députés intéressés par le sujet. Je leur ai exposé la situation sécuritaire, économique et sociale. Près de deux heures d’échanges qui ont permis de mieux faire comprendre la situation sur place. Ce travail de pédagogie est indispensable si on veut faire comprendre au gouvernement l’urgence de la situation.
Deux ministres de premier plan au menu de ce jeudi: la sécurité et les entreprises.
Ce matin, j’ai eu un échange constructif avec Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, au sujet de la situation sécuritaire en Nouvelle-Calédonie.
Le ministre s’est montré déterminé à poursuivre ces efforts avec rigueur afin de rétablir l’ordre sur l’intégralité du territoire.
Dans l’après-midi ensuite j’ai rencontré Antoine Armand, ministre de l’Économie, avec qui j’ai discuté de la situation critique des entreprises et de notre économie, frappées par la pire crise de leur histoire.
Le bâton de pèlerin reprend son périple demain avec d’autres rendez-vous utiles pour le pays.
Une première commission des finances à 10 milliards.
Aujourd’hui lors de l’audition des deux nouveaux ministres (retenez bien les noms et les visages ils tiennent en partie la survie du caillou) Antoine Armand pour l’économie et Laurent Saint-Martin pour le budget en commission des finances, une annonce m’a été faite:
Antoine Armand, mon ancien collègue député, a annoncé un déblocage de 87 millions d’euros dans les prochaines semaines soit 10,3 milliards xpf en faveur de la Nouvelle-Calédonie.
Il m’a également précisé que nous établirons ensemble les besoins globaux du pays pour le prochain budget.
Le sujet est identifié, les choses avancent
ps: les 26000 départs c’est depuis 2019 (20 000 avant 13 mai, 6000 depuis).
https://www.facebook.com/NicolasMetzdorfOfficiel/videos/1038472024449403/
La sensibilisation du dossier Calédonien à l’internationale se poursuit pour moi à Paris.
J’ai rencontré à Paris l’ambassadeur d’Israël afin de lui expliquer la situation vécue par les Calédoniens, notamment depuis le 13 mai. Nous avons ce point commun d’être traités de « colons », tous les deux par l’extrême-gauche communautariste.
Au-delà de ça, nous avons échangé sur les problématiques que rencontrent nos pays respectifs.
Le terrorisme, quelle que soit la forme qu’ils revêt ne saurait être accepté dans notre société.
Nous avons tenu une réunion en visio-conférence avec Gabriel Attal et les élus autonomistes du Pacifique de Polynésie Française et de Wallis et Futuna. Moerani Frébault, Nicole Sanquer et Mickaele Seo partagent avec nous une vision de leur pays au sein de la République Française, tout en exerçant une autonomie nous permettant d’assumer nos spécificités.
Contrairement à nous les indépendantistes ont su tisser depuis des décennies des liens avec les autres partis sécessionistes du territoire Français.
De notre côté, nous avons pris du retard que nous comptons bien rattraper. Nous nous sommes ainsi engagés à défendre à l’avenir collectivement notre attachement à la France.
Réunion du groupe de contact sur la Nouvelle-Calédonie à l’assemblée nationale.
À l’ordre du jour: l’audition du haussaire. Présence de l’ensemble des groupes politiques de l’assemblée avec comme notamment Gabriel Attal, Yaël Braun-Pivet ou encore Marine Le Pen.
L’objectif: mettre la Nouvelle-Calédonie au cœur des préoccupations politiques Françaises.
Tein pour négocier la paix d’après le député LFI Bastien Lachaud
Rappelons ce que disait:
du FLNKS. »
Finalement rien de surprenant venant de la part de LFI qui conteste à la fois la justice indépendante de la République et les mouvements indépendantistes démocrates.
Je ne vous laisserai pas faire, cher collègue, vous et vos soutiens des terroristes.
Enfin un premier ministre. Un homme de droite qui connaît le dossier Calédonien, c’est un bon choix pour nous.
Je pars pour Paris début de semaine prochaine pour le rencontrer le plus rapidement possible et lui dire l’urgence de la situation.
On va pouvoir avancer.
La procureure de Paris, suite à mon signalement pour des atteintes portées aux intérêts fondamentaux de la nation, a saisi la DGSI pour une enquête.
Je suis donc invité à faire une déposition concernant la présence d’élus Calédoniens (et donc Français) en Azerbaïdjan.
Le combat débute pour que justice soit rendue aux victimes des émeutes du 13 mai.
Avec son Excellence Shimokawa Makita, ambassadeur du Japon
De retour à Paris pour continuer de sensibiliser à la fois l’état mais aussi les alliés historiques de la Nouvelle-Calédonie sur la situation.
Avec bien évidemment l’interpellation concernant le rôle néfaste de l’Azerbaïdjan qui doit être combattu et dénoncé à l’ONU.
L’international devient une nécessité pour les non-indépendantistes afin de ne plus laisser le champ-libre à nos opposants.
J’ai voté en faveur de l’inscription de l’IVG dans la constitution de la République Française. Il s’agit pour moi d’un acte fort en faveur de la cause des femmes, de plus en plus menacée aujourd’hui de par le monde y compris dans cette grande démocratie que sont les Etats-Unis. Mais ce n’est qu’un début puisque l’on prête au Sénat l’intention de voter contre cette proposition.
Par ailleurs, j’ai été nommé président du groupe d’amitié France-Nouvelle-Zélande à l’Assemblée nationale. A la tête de ce groupe de 34 députés, j’ai l’ambition de faire de la Nouvelle- Calédonie le moteur du rapprochement entre Paris et Wellington.
Je suis intervenu devant la commission des Affaires Étrangères en tant que rapporteur pour présenter et défendre le budget de la mission Immigration, asile et intégration. A ma grande satisfaction, ce budget, marqué par une augmentation de 6%, a été adopté. Ce budget va permettre d’améliorer l’intégration des étrangers qui séjournent légalement sur le territoire français. Lors de cette audition, j’ai insisté sur la question spécifique de l’accueil des déplacés ukrainiens. C’est au nom de cette mission que je me suis rendu le mois dernier sur place en Ukraine à Kiev et que j’ai rencontré nombre de réfugiés installés dans des familles françaises dans les Alpes-Maritimes. Devant mes collègues de la commission, j’ai dressé des perspectives pour les mois à venir et j’ai formulé six propositions afin d’améliorer les conditions d’accueil et de réfléchir déjà au retour en Ukraine des personnes déplacées.